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L'usinabilité


Ils sont les résidus d’un enlèvement de matière à coup de rabots, fraises et autres outils tranchants... Comme les épluchures de pommes, les copeaux sont plus ou moins épais ou longs :

  • continus (matériaux ductiles : capable de se déformer sans se rompre comme le fer, l’acier) ;
  • adhérents (alliages légers) ;
  • fragmentés (bronze, laiton, fonte, … qui cisaillent plus facilement).

L’usinabilité dépend donc non seulement des propriétés et de l’état de surface des matériaux (rugosité) mais est aussi fonction de l’axe d’engagement de l’outil et de la régularité de l’action mécanique (manuelle ou automatique)…  Aussi scintillantes que des guirlandes aux reflets parfois bleutés ou violacés (selon la vitesse de coupe et la chaleur dégagée lors du frottement), il serait pourtant risqué d’effleurer ces frisottis coupants !

Mais qu’advient-il de ces bouclettes hélicoïdales, de ces filaments d’ADN de robot ?

  • A condition de les trier par matériaux et éventuellement de les compacter en briquettes (pour en stocker plus), le ferrailleur pourra les racheter (700 € la tonne pour les tournures d’aluminium, par exemple) puis les refusionner et récupérer les huiles de coupe. Mais les propriétés des métaux (résistance au choc, à l’usure, à la traction, malléabilité, dureté) en
    seront altérées.
  • De façon très marginale, certains semblent prêter aux spirales de cuivre des vertus thérapeutiques ; incluses dans des orgonites (résines de formes précises, avec en alternance des couches organiques et métalliques), elles dégageraient des ondes positives …
  • D’autres encore ont l’art de sublimer les copeaux, quelle qu’en soit la matière : Fabrice Risser, Sergey Bobkov, Marta Altés.